La vraie tournée : 5 % de musique, 95 % d’attente
- Phil Lauzon
- 20 mai
- 2 min de lecture
Ça arrive assez souvent qu'on doit attendre interminablement lors des spectacles.Ça fait partie du métier, et honnêtement... on vit très bien avec ça.
Première attente : la route
Vous allez peut-être être surpris, mais c’est moi qui conduis la majorité du temps.Avec ma maladie, c’est plus facile pour moi de bouger mes jambes et mes bras en conduisant que de rester statique sur le siège passager pendant des heures.
Les 2-3 premières heures de route sont toujours les plus agréables :
On jase de tout et de rien.
On parle du gear qu’on rêve d’avoir.
Ou de la 8ᵉ guitare que Steeven veut s’acheter cette année. 😂
Mais à un moment, chacun décroche tranquillement :
Steeven sort sa Nintendo Switch 🎮.
Creton ouvre son portable pour travailler des arrangements sur ses autres projets 🎼.
Jean-Nicolas continue la série qu’il a commencé la semaine dernière 📺.
J-F, Stéphane et Vincent sont ceux qui décrochent le moins longtemps des discussions.
On se voit presque toutes les fins de semaine, donc pas besoin de se raconter toute notre vie à chaque fois. Ça fait aussi partie du confort d'une gang soudée. 🤝
Deuxième attente : entre le soundcheck et le show
Quand le soundcheck est prévu tôt (parfois même en avant-midi 😅), commence alors... l’autre marathon d'attente.
Pendant ce temps-là, on essaie de s'occuper :
Se promener sur le site du festival.
Aller à l’hôtel si le check-in est possible (et prier pour qu’il y ait une piscine 🏊♂️ — spoiler : c'est TRÈS rare).
Parler de gear encore une fois, mais cette fois avec les musiciens des autres bands.
Retrouver des vieux amis musiciens qu’on n’avait pas revus depuis des lustres.
Faire une power nap en espérant récupérer 10 % du sommeil qu’on a perdu dans les dernières semaines. 😴
Bref, on s’invente des mini-moments entre deux gros blocs d’attente.
Conclusion
L’attente fait partie de la tournée.Ça pourrait paraître long et ennuyant vu de l’extérieur, mais pour nous, c’est juste... la vie de tournée.
Et honnêtement : on ne changerait ça pour rien au monde.
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