La saison des festivals recommence bientôt.

C’est ce moment que chaque artiste et chaque festivalier attendent avec impatience.De mon côté, c’est un peu l’accomplissement d’une grosse année de travail.

Avant d’arriver sur scène, on touche à tout : on fait le booking, la promo, on prépare et optimise l’équipement, on planifie les trajets, on fait de la route (et pas à peu près), on décharge le stock, on installe, on fait le soundcheck… puis on attend notre tour.

Tout ça pour 105 minutes de spectacle.

105 minutes qui filent à une vitesse folle.

Quand on arrive sur le site du festival, je pense qu’on ressent un peu la même chose que les organisateurs.Au fond, on fait tous ça pour la même raison : par amour.Par amour de la musique, du public, de ces soirées où, le temps d’un instant, plus rien d’autre n’existe.

Notre but est simple : Faire oublier aux gens les soucis restés à la maison. Les faire sourire. Les faire chanter. Les faire pleurer parfois, aussi. Mais surtout, leur offrir un moment vrai.

Et honnêtement?

C’est pour ces 105 minutes-là que tout le reste en vaut la peine.